Près de 300 ans après la première représentation, Arlequin s’est modernisé.
La Fée aime Arlequin qui aime la bergère. Que faire ? Cette fantaisie amoureuse de Marivaux est aussi l’occasion de découvrir le travail de Thomas Jolly. Son génialissime Henry VI, fresque baroque de 18 heures, a fait vibrer les spectateurs du Festival d’Avignon en 2014. Un théâtre qui a l’insolence d’être grand, beau, intelligent et pop !
Arlequin, bel imbécile séquestré au royaume d’une Fée éprise, découvre son amour pour la jolie Silvia. Qui réveille son esprit jusqu’alors endormi. Les jeunes amants doivent échapper à l’emprise de la femme machiavélique. Avec eux, nous sommes au sortir de l’enfance, au seuil des possibles. Écrite en 1720, la courte pièce de Marivaux est un concentré de fougue organisé en une partition implacable.
Thomas Jolly plante la féérie : guirlandes illuminées, cotillons de papier et ballons gonflés, masques blancs et traits marqués d’une commedia dell’arte déjantée. Enfant des années 80, il métamorphose le classique en pop chatoyante et ça marche. Cette première pièce de la compagnie date de 2007. Il a grandi, il la recrée aujourd’hui. Avec un autre regard, mais la même énergie, pour votre plus grand plaisir !
Du 9 au 13 mai
Le Grand T | 84, rue général Buat à Nantes
www.legrandt.fr