Jeudi dernier, Totorro jouait au Ferrailleur. On a rencontré deux membres du groupe de rock rennais quelques minutes avant le concert !
Lemon : Comment caractérisez-vous votre style de musique ?
Xavier : C’est du math rock. C’est du rock un peu instrumental avec plein de rythmes différents et rigolos.
Quelles sont vos influences ?
Christophe : Si on prend les origines, on écoutait un peu des sons post-rock comme Explosions in the sky. Au fur et à mesure, avec l’évolution du groupe, les influences se sont élargies. Aujourd’hui on écoute de la techno, du dub, du métal, de la pop … De Slayer à Katy Perry ! (rires)
Quand votre groupe s’est-il formé ?
Christophe : Il existe sous cette forme là, à 4 donc, depuis 2010. Le groupe existe lui depuis une dizaine d’années. Nous sommes là depuis le début avec Jonathan le guitariste et il y a 6 ans Xavier à la basse et Bertrand à la batterie nous ont rejoint.
D’où vient le nom Totorro ?
Xavier : Cela vient du film d’animation de Hayao Miyazaki. On aimait bien le regarder au lycée pour rire. Il y avait aussi un peu de poésie. En bref, nous avions 17 ans et il nous fallait un nom de groupe. On ne pensait jamais avoir cette renommée quelques années plus tard. C’était juste pour nous à la base.
Pourquoi « Come to Mexico » ?
Xavier : Cela fait plusieurs mois voire années qu’on reçoit régulièrement des messages ou des commentaires sur youtube qui nous disent : « Come to Mexico ». Cela est donc tombé sous le sens ! On y va d’ailleurs en février.
Étant rennais, avez-vous déjà joué à Nantes par le passé ?
Christophe : On a dû jouer 5-6 fois ici. C’était donc pour nous évident de faire la release party* au Ferrailleur. C’est un peu comme à la maison !
Vous jouez dans quelques minutes, généralement se passe les avant-concerts en coulisses ?
Xavier : Beaucoup d’ennuis et d’attente. On aimerait parfois jouer plus tôt mais quand le moment arrive nous sommes quoi qu’il arrive très heureux ! On fait les balances quelques heures avant le concert et parfois on visite les villes où nous jouons lorsqu’on a pas la flemme. (rires) Quand tu joues à Mulhouse et que tu as fait beaucoup de route, tu restes plutôt tranquille dans le canapé ..