Quand danse et amour s’entremêlent
Diamond Dance The Musical ou la rencontre inédite et surprenante entre le monde du Classique et celui du Hip Hop. Ce spectacle produit par Indigo Productions raconte l’histoire d’un danseur de Los Angeles : Raph (interprété par Raphaël Sergio). Criblé de dettes, il tient un studio de danse où il enseigne le hip hop et s’entraîne sans relâche. Un jour lui et son crew participent à une compétition de Hip Hop. Sortir vainqueur de ce concours lui permettrait de régler les arriérés de loyer du studio qu’il occupe illégalement et, par conséquent, de continuer à enseigner le hip hop. C’est alors qu’il rencontre Marie, une jeune femme également passionnée de danse et elle aussi issue d’un milieu modeste. C’est ensemble, en dépit de tout ce qui les oppose, qu’ils vont tenter de définir une danse commune inédite qui les différenciera des autres pour un show romantique et spectaculaire à la fois.
Ces deux planètes diamétralement opposées se réuniront-elles au nom de leur amour pour la Danse ?
Après avoir vu ce show on comprend ce que Maurice Béjart voulait dire par « la danse, c’est un minimum d’explications et un maximum d’émotions »
Ce spectacle est une pointe de challenge, un soupçon de rencontre amoureuse, le tout mêlé à des chorégraphies audacieuses et un décor dépaysant. Diamond Dance The Musical est un spectacle plein de promesses qui se donne pour objectif de démocratiser le hip hop. Il fait rimer folie, envie, magie et harmonie grâce à des danseurs exceptionnels accompagnés d’instruments de musique joués en live pour un effet des plus envoûtants.
Lise Longis
Le producteur Diamond Dance The Musical a répondu à quelques unes de nos questions. Après Dirty Dancing passé par la Cité en février dernier, l’équipe d’Indigo Prod revient sur le devant de la scène avec un spectacle dansant.
Qu’est-ce qui vous a motivé dans la création de ce projet ?
Nicolas Ferru : Ce qui me plaît dans un spectacle, c’est de raconter une histoire. C’est l’ADN de notre production, nous emmenons les spectateurs dans un univers, quel qu’il soit.
Pour Diamond Dance, nous évoquons deux univers totalement opposés, le classique et le hip hop. Une seule va réunir les deux personnages, la danse ! Ils ont des codes différents mais ils à la fois tolérants, patients et intelligents. C’est ce qui m’intéressait, cette flexibilité que l’on peut trouver chez ces personnages qui s’imprègnent de l’univers de l’autre.
Nous sommes plus dans un spectacle de danse que dans une comédie musicale. On ne voulait pas discréditer les danseurs qui sont des professionnels en leur proposant de devenir acteurs en l’espace de quelques semaines. On souhaitait conserver cette part de crédibilité en gardant la sincérité des danseurs. Ils ne surjouent pas.
Quand on prend Sexy Dance, ce n’est pas les discours que l’on retient de toute manière.
En France, la pluridisciplinarité n’est pas encore assez présente contrairement aux pays anglo-saxons où les comédiens mêlent facilement acting, danse et chant. Ce n’est pas dans notre culture.
Les musiques diffusées lors du show ont été conçues pour Diamond Dance, c’est une bande originale éclectique. On ne voulait pas tomber dans la facilité en jouant les hits du moment mais c’est un risque !
Vous n’aviez pas peur de tomber dans le cliché Sexy Dance ?
Quand vous regardez ce qu’il se passe depuis 30 ans, tout tourne autour de sujets similaires. On peut citer Dirty Dancing ou Pretty Woman, il y a toujours une opposition flagrante entre les deux personnages. Ici, on est parti sur le phénomène sociétal qui oppose l’élite et le populaire.
C’est une histoire originale. Nous avons fait notre adaptation et puis si le spectacle connaît le succès du film Sexy Dance, cela nous va bien !
Qu’est-ce que le spectacle musical peut apporter de plus que le cinéma ?
Au cinéma, on donne ce que l’on veut au public. Lorsqu’une prise est mauvaise, on la refait.
Le spectacle vivant, lui, est vrai. Le live est unique, il y a un rapprochement indescriptible avec le public. Je peux imaginer les émotions fortes que connaissent les comédiens.
« C’est un spectacle simple et sincère avec des codes crédibles.
J’espère que les spectateurs passeront un bon moment pendant ces deux heures, c’est notre premier désir. »
Nicolas Ferru, producteur du spectacle