En juin, l’Anjou rayonne
Depuis soixante-dix éditions tout pile, le Festival d’Anjou met un point d’honneur à promouvoir la scène théâtrale du moment et à rendre hommage comme il se doit à l’art dramatique. À l’occasion de cette date anniversaire, venant célébrer sept décennies de fêtes, d’émotions, de côté cour comme de côté jardin, le festival nous réserve une affiche exceptionnelle. Cette date survient concomitamment à celle du départ de l’acteur et metteur en scène Nicolas Briançon d’une direction artistique qui aura vu passer entre autres Albert Camus et Jean-Claude Brialy. Jean-Robert Charrier, jeune directeur du Théâtre de La Porte Saint-Martin à Paris, prendra sa succession.
Pour sa dernière année à la tête de l’événement, Nicolas Briançon sera sur tous les fronts : outre le retour sur scène de Jacques et son maître de Milan Kundera, qui lui avait valu vingt ans auparavant une nomination aux Molières, le spectateur le retrouvera avec bonheur dans Le Canard à l’orange immortalisé par l’immense Jean Poiret, ainsi que dans le très attendu Nous avons eu de bons moments, spectacle sur Charles Aznavour d’Alexis Michalik.
En plus de ces trois rendez-vous, les festivaliers pourront compter pendant trois semaines entières sur la présence de pointures du théâtre comme Richard Berry dans Plaidoiries, Catherine Hiegel et Pierre Palmade dans Le lien, Lorànt Deutsch dans l’adaptation de son roman Romanesque, Patrick Chesnais dans Tu te souviendras de moi ou encore Alex Lutz dans son nouveau spectacle, sans compter la venue privilégiée de Jean-Louis Trintignant et de Françoise Fabian. Le tout dans des lieux du paysage angevin propices à l’évasion et à la sérénité.
Et, en plus de proposer une programmation riche et variée, le festival organise pour la première fois un concours entre différentes compagnies. Une première fois prometteuse…