« L’occupation ». Le titre a une connotation négative, celle de la Seconde Guerre Mondiale, sans aucun doute. Ici, nous en sommes pourtant loin. L’histoire racontée par Annie Ernaux n’a rien d’heureuse mais sa légèreté est bien plus notable. Plongez au cœur de la vie d’une femme qui pensait contrôler sa vie amoureuse jusqu’au jour où …

Romane Bohringer interprète dans ce seul-en-scène une quarantenaire subissant les déboires de sa vie amoureuse. Souvent tournés en comédie, ces scénarios peuvent être pourtant dramatiques. L’homme, généralement mis en avant ces premiers rôles, est ici au second rang, une bonne chose finalement.

Plutôt sûre d’elle, une femme quitte son conjoint après cinq ans de vie commune. Sûre d’elle car elle espère, au fond de sa pensée, le retrouver un jour. Seulement, rien ne se passe comme elle l’imaginait et son ex tourne la page plus vite qu’elle ne l’aurait pensé. L’inconnue qui rejoint la vie de ce dernier va devenir, au fur et à mesure de la pièce, une sérieuse ennemie de l’intéressée. Sur fond de jalousie, cette pièce met en avant la vie d’une femme qui a besoin de savoir ce qui se trame et de connaître celle qui a pris sa succession. Petit à petit, la simple séparation se transforme en véritable thriller amoureux excellemment interprété par Romane Bohringer.

L’occupation
Mardi 26 novembre à 20h45 au Théâtre de la Fleuriaye
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