Nadia Roz est passée au Théâtre 100 Noms en mars dernier pour une seule date nantaise. Interview.
Quel a été le déclic pour écrire votre premier spectacle ?
J’ai trouvé un stylo par terre … (rires)
Plus sérieusement, c’est une envie qui remonte à l’enfance. J’ai commencé les cours de théâtre très jeune, j’en ai fait plus de 10 ans, ça m’a passionné ! Je voulais en faire mon métier. Après le bac, je n’ai malheureusement pas osé, je me suis mise à travailler. Finalement, je me suis dit que ce n’était pas la vie dont je rêvais et je me suis achetée un stylo. (rires)
J’ai donc écrit ce spectacle, je voulais en faire mon travail et jouer mes textes sur scène. Je ne connaissais personne dans le métier mais grâce à ce spectacle j’avais quelque chose à présenter.
Vous avez participé au Marrakech du rire en 2015. Comment Jamel Debbouze est venu vers vous ?
Tous les ans, ils cherchent des nouveaux talents. Son équipe est venue voir le spectacle, il leur a plu et ils ont organisé une rencontre avec Jamel. J’ai été dans ses bureaux, je lui ai montré les extraits que je voulais jouer, il a aimé et ça s’est fait comme ça. Il a été très rassurant et il m’a fait des promesses qui se sont réalisées par la suite.
Vous faites également beaucoup de télévision, c’est également un souhait que vous avez toujours eu ?
Oui effectivement. Cela fait partie du travail de comédien, j’aimais la scène, la fiction et la télévision. C’est une continuité. Avec la scène, on a commencé à parler de moi et quelques propositions m’ont été faites. Sur « Commissariat central » diffusé sur M6, le rôle a même été fait sur mesure, c’est très flatteur !
Avec quel acteur ou actrice rêveriez-vous de jouer ?
Catherine Deneuve, c’est la patronne !
D’où vient votre nom de scène ?
Je m’amuse à dire que c’est mon vrai pseudo.
Il vient d’un clin d’œil pour ma maman de théâtre qui s’appelle Mariana Araoz, elle était mon premier metteur en scène, c’est un peu grâce à elle que je suis là.
Quels sont les premiers retours du public ?
Ils sont supers ! C’est idyllique, je ne pouvais pas espérer mieux. Les gens viennent à mon spectacle avec un esprit hyper positif. Je viens pour faire la fête quand je monte sur scène, ils la font avec moi ! On laisse nos problèmes à la porte. La salle est pleine et les spectateurs sont enthousiastes.
Le public parisien est-il différent du public provincial ?
C’est la même énergie. Dans certaines villes c’est vraiment le feu, dans le Nord notamment ! Ça dépend de plein de choses : du lieu, du contexte, de la ville … Mais je n’ai pas le cliché du public parisien qui est lassé de tout.
Un mot pour les nantais qui ne vous connaissent pas ou très peu ?
Venez passer un bon moment, venez découvrir, venez voir un spectacle vivant. La télévision est une chose et la scène en est une autre. C’est une expérience différente, c’est d’autant plus riche. Éteignez vos télévisions ! (rires)