Parov Stelar débarque dans l’hexagone pour 3 dates dont une à Nantes le 30 novembre. Pour l’occasion, on a interviewé Marcus Füreder qui, accompagné de son groupe, fait danser le monde entier.

Lemon : Racontez nous vos débuts dans la musique.

MF : J’ai commencé à écouter la musique électronique dans le début des années 90 et je suis devenu DJ quelques années plus tard. C’est par hasard que je me suis retrouvé à mixer des musiques traditionnelles avec des sonorités modernes. J’ai mis un disque de Billie Holiday sur ma vieille platine et celui-ci s’est bloqué. Il tournait en boucle, le son était stylé. J’ai trouvé ça cool, je me suis donc mis à bosser sur ce son sur mon ordinateur. Travailler là-dessus était génial, ce fut vraiment un moment important pour moi. J’ai donc su que c’était cette direction que je voulais prendre.

Vous vous êtes entouré de plusieurs artistes, quand et comment le Parov Stelar Band s’est-il formé ?

J’ai voulu apporter au public un peu plus de sensations, j’ai ainsi compléter mes concerts avec des passages de saxophone et de trompette avec deux musiciens que je connaissais. Le premier concert n’a pas vraiment marché mais au fur et à mesure des dates cela a pris. Le Parov Stelar Trio est né comme ça. 2 ans plus tard, j’ai voulu faire la même chose en ajoutant du chant, de la basse, de la guitare et de la batterie et c’est ainsi que s’est formé le Parov Stelar Band. Dans le même temps j’ai invité un tromboniste et nous nous sommes donc retrouvés à 7 sur scène !

Vos influences doivent êtres nombreuses, avez-vous quelques noms d’artistes importants qui vous ont marqué et inspiré ?

Billie Holiday, les Daft Punk à leurs débuts, Massive Attack et des artistes comme Ennio Morricone ou Miles Davis.

Vos concerts sont complets dans le monde entier, arrivez-vous à expliquer l’ampleur de ce phénomène ?

Nous ne sommes pas devenus connus avec une seule chanson mais plutôt avec un certain son. Cela veut dire qu’il faut « se battre » chaque soir pour nos fans. Cela prend du temps mais les fans nous le rendent bien !

D’ailleurs, trouvez-vous le temps de profiter des pays dans lesquels vous jouez ?

Malheureusement, nous n’avons pas assez de temps. Tu arrives, tu manges, tu testes le son dans l’après-midi, les interview suivent puis vient le diner et après tu commences à te préparer pour le concert.

Après être passé en France dans quelques festivals festivals cet été comme aux Vieilles Charrues, vous y revenez pour 3 dates. Comment trouvez-vous le public français ?

Le public français est l’un des meilleurs du monde grâce à son énergie notamment ! Chaque concert en France est fun car les fans dansent et semblent vraiment passer du bon temps. C’est pourquoi nous aimons chaque show ici et nous y reviendront toujours.

Retrouvez l’interview en anglais ici
Propos recueillis par Alban Chainon-Crossouard