Fidèle de la Comédie-Française, le metteur en scène Jean-Louis Benoit y a déjà monté sept productions depuis 1992, dont Les Fourberies de Scapin et Le Révizor qui lui valurent tous deux le Molière de la mise en scène. Il y est revenu après onze ans d’absence.
« À la maison ! C’est moi qui commande ».
Le ton est donné, on ne s’amuse pas chez Lunardo, l’un des rustres. Les femmes sont censées rester au foyer, pas question d’aller s’encanailler au Carnaval de Venise. Écrite en 1760, la comédie de Carlo Goldoni n’avait jamais été jouée à la Comédie-Française. Satire de la bourgeoisie commerçante vénitienne, incarnée par des hommes aussi bornés qu’intolérants et dont la méfiance à l’égard de la gent féminine confine à l’absurde. Les Rustres illustrent parfaitement le théâtre de Goldoni, scrutant ses contemporains, leurs rapports et leurs comportements sociaux.
Les Rustres – Du 8 au 12 novembre à 20h45
Théâtre de la Fleuriaye – 30 Boulevard Ampère à Carquefou
www.carquefou.fr