Vendredi 1er juillet 23h. On a rencontré l’un des membres du groupe Scarecrow tout juste après leur concert à la Nuit de l’Erdre. Ce groupe plutôt atypique manie le mélange du Hip Hop et du Blues d’une manière remarquable, on vous laisse écouter par vous même !
Lemon : Vous sortez tout juste de votre concert, vos impressions ?
Je suis plutôt ravi, la scène 2 est vraiment bien. On remercie d’ailleurs l’équipe technique. Le festival est bien organisé pour les artistes. Les têtes d’affiche attirent les festivaliers mais ils sont également là pour découvrir, les gens sont restés pour notre concert c’est une bonne chose !
Connaissiez-vous La Nuit de l’Erdre avant d’y venir ?
Je ne connaissais pas le festival. Après dans la région on a toujours eu des bons retours lors de nos concerts. Il y a vraiment de bons festivals dans le coin.
Des concerts à Nantes dans le passé ?
La première fois qu’on a joué à Nantes c’était au Ferrailleur il me semble, il y a quatre ans de ça. On avait joué avec les nantais Street Chamaan, ils nous avaient invité. On est passé à Couvre Feu aussi où on avait gagné le Tremplin en 2010. C’était un peu une date charnière pour nous, après ce festival pas mal de choses se sont accélérées.
Quand vous êtes-vous lancés ?
C’est une aventure qui a 7-8 ans maintenant, le groupe tel qu’il est actuellement s’est lancé en 2010. On vient de Toulouse, on a commencé dans les bars. Personnellement j’ai fait également pas mal de rue. La rencontre de notre tourneur nous a permis de faire des premiers festivals dans la région toulousaine. Les petits festivals nous ont amené vers des plus grands, la stratégie a bien marché !
Parlez moi un peu de votre récente tournée aux USA.
Oh ça s’est bien passé (rires). Ça nous a fait vraiment plaisir d’aller jouer notre musique au berceau de celle-ci, on peut le dire. Il y a eu des bonnes choses et des mauvaises comme dans n’importe quelle tournée. On était tous ensemble, on voulait marquer le coup donc on a loué des voitures et traversé le Texas. 8 dates en 2 semaines (Austin, New-York, Dallas, Houston, San Antonio …), on a pas chômé mais il y avait un petit air de vacances.
On a eu de bons retours, il y a des choses à faire aux USA pour nous. Le projet plait car on a des paroles anglaises, on travaille sur deux styles de musique qui sont nés chez eux (N.D.L.R Hip Hop et Blues) et puis la « french touch » séduit toujours un peu les américains.
Quelle importance a le web pour votre groupe ?
Obligatoirement on doit être présent, même si on est des vieux cons ont pas le choix (rires). C’est devenu impossible de compter uniquement sur la vente de CD. On est de la génération internet de toute manière, il faut juste savoir l’utiliser. On a créé notre communauté un peu comme ça que ce soit par la musique ou les visuels avec les clips ou notre logo.
Scarecrow – The Last (NO DIGGITY RECORDS – 2016)