Sortie : 22 mars 2019
Style : Chanson française
Profil de Face

Vendredi sur Mer n’est pas la prochaine destination de vos vacances mais bien l’une des chanteuses les plus attendues de cette première partie d’année. La suissesse a été découverte par la plupart lors de la parution de son premier EP Marée Basse. Les titres tels que « La femme à la peau bleue » ou « Larme à gauche » cumulent depuis des millions d’écoutes. Sa musique fait le tour du monde, elle s’écoute ainsi de Mexico à Bruxelles en passant par la cité stambouliote. Aujourd’hui, la chanson francophone connaît un renouveau inespéré, la langue de Molière a repris une vraie place dans le paysage musical. Exit les revival râtés, la pop « franglaise », les Jennifer, Christophe Maé et compagnie, le français compose dorénavant les plus belles chansons de la nouvelle génération dont Vendredi sur Mer fait partie.

vendredi sur mer

© Arachnée Productions

Le disque commence au conditionnel avec le « J’aimerais » qui présente l’univers global. Le jour d’écoute de cet album est celui de la Saint-Valentin, pur hasard. Le lien est logiquement fait avec le contenu de celui-ci. L’amour y est évoqué sous toutes ces formes. L’évocation du 14 février s’arrêtera ici par peur de dénigrer cet opus. Les paroles s’éloignent fortement d’une esthétique commerciale. On se rapprocherait davantage d’une vision poétique de la chose (« Je t’aime trop tôt »). Les plus gros succès de Marée Basse cités en amont sont présents sur Premiers Émois. Nous y retrouvons également les deux titres « Ecoute Chérie » et « Chewing-Gum » sortis préalablement par Charline Mignot et son équipe. Côté nouveautés, la piste 5 « Toi moi pas nous » fait perdurer un espoir amoureux de longue date de la plus belle des manières. Ainsi, comme vous pouvez le constater, la thématique de l’amour se retrouve dans l’ensemble du projet qu’il faut écouter de A à Z, pour mieux le comprendre. « Encore » conclue ce travail qui devrait enchanter bon nombre d’auditeurs ; ceux qui sauront s’imprégner de ces Premiers Émois.

Coup de cœur : « L’histoire sans fin »