Zeppelin de ferraille

Le Ferrailleur accueille des habitués des lieux pour une soirée vibrante et émouvante : les Nantais de Crimson Daze, reconnu comme l’un des meilleurs tribute-band d’Europe, feront trembler l’héritage de Led Zeppelin, groupe phare de 70’s.

Un accord de guitare de tellurique, une ligne de basse ronflante, un groove de batterie comme un rouleau compresseur bourré de feeling, une voix gémissante et brûlante : ces quelques mots doivent suffire pour savoir de qui on parle. Un groupe qui remonte à la fin des années 60 lorsque Jimmy Page, guitariste de session de renom et coqueluche des studios de Londres (il enregistrera avec The Who, The Kinks, Van Morrison et même…Michel Polnareff, oui oui !) se retrouve seul commandant à bord des Yardbirds, mythique groupe de rock Londonien ou se succéderont entre autres Jeff Beck ou Eric Clapton. Page recrute alors trois musiciens déjà très prisés : le bassiste John Paul John, le chanteur Robert Plant & le batteur John Bonham. Très vite, pour marquer un tournant dans leur carrière, les «New Yardbirds » changent de nom : nous sommes en 1968, Led Zeppelin est né. Pendant 12 ans, les 4 anglais imposent leur style puisant dans le rock, le blues, le folk, le classique, les musiques traditionnelles celtique, indienne ou arabe, et bâtissent leur réputation sur des prestations scéniques légendaires, donnant la part belle à de grandes plages d’improvisation. Après 8 albums qui ont redéfinis l’histoire du rock (et un album final d’inédits en 1982), le groupe se dissout en 1980 après la mort soudaine et violente de John Bonham en 1980, d’une overdose à seulement 32 ans. 12 ans pour redessiner les contours de la musique et devenir l’une des inspirations les plus éclectiques qui soient pour les musiciens futurs. Led Zeppelin, c’est un monument, et le groupe Crimson Daze, originaire de Nantes, lui rend le plus poignant des hommages depuis près de 15 ans. Un show qui honore la passion et l’authenticité de ses fidèles du groupe, avec le luxe d’une section à cordes sur scène. Un concert définitivement plus « Good Times» que « Bad Times » !