Présents depuis 2016, Les Électrons libres, événement trimestriel du Stereolux, permet de découvrir sous certaines formes le numérique par des artistes. Pour ces 8 & 9 novembre, des artistes se proposent de présenter plusieurs expériences hors-normes sur la réalité virtuelle. Une façon de réfléchir à l’impact entre la technologie et la société.
Invivo un collectif Lyonnais présent depuis 2011. Il a lancé un concept sur le sommeil immersif et les rêves augmentés qui reposent sur l’esthétique, l’imaginaire et le dépassement de l’humain. Une façon d’explorer le sommeil qui sera, peut-être, celui de demain. Les 5 membres du groupe vont vous en mettre plein les yeux.
Fugue VR est une variation sur le mythe de Sisyphe et composée de deux membre : Yoann Bourgeois (chorégraphe, jongleur, danseur…) & Michel Reilhac réalisateur. Ils ont tous deux conçu un voyage expérimental et sensoriel dans l’univers de la « fugue-trampoline ». Cette expérience propose un jeu à vertige existentiel qui en épatera plus d’un.
Charles Ayats diplômé d’une école de création visuelle, bédéiste et passionné de réalité virtuelle. Il a inventé un jeu vidéo d’exploration S.E.N.S VR, un voyage graphique qu’il présentera lors des Électrons Libres. Ses principales envies sont de transmettre des connaissances aux utilisateurs et testeurs du jeu.
AΦE est une compagnie de danse anglaise qui présente une expérience de VR Whist inspirée des travaux de Freud sur l’inconscient. Un mix entre théâtre et performances collectives. Un dispositif permettant de vivre aux côtés d’une famille fictive, au travers de leurs peurs, angoisses et désirs les plus enfouis. Le spectateur devient acteur vivant à travers les personnages du procédé. Une expérience inoubliable.
Pour Heewon Lee c’est une vidéo immersive La Pluie qui est mise en avant a 360°. La Coréenne utilise dans la réalité virtuelle la nature notamment grâce à l’eau qui prédomine ses œuvres. Pour sa dernière œuvre, qui semble apaisante, sera en fait la représentation d’une douleur humaine. Au fil du déroulement on voit le véritable paradoxe de cette vidéo.
Quant à Mélodie Mousset, elle rêve d’un monde ambitieux et en perpétuel développement. Et comme il est difficile de le reproduire, elle a réuni absurdes et formes humaines dans un jeu vidéo appelé Hanahana. Le faire en un jeu vidéo était plus pertinent et plus facilement réalisable. Il surprend et ne perd pas l’idée de base qui devait être un film, à l’origine.