En 2017, leur premier EP nous a fait rêver, Dancehall a confirmé tous les espoirs qu’on avait placé en eux l’année qui a suivie et leur Zénith nous a comblé il y a 12 mois… Vous l’aurez compris, The Blaze a marqué nos esprits ces trois dernières années et sûrement ceux de nombreux Nantais amateurs de musique électronique. Le discret duo parisien apporte quelque chose de neuf à la scène française, les voici de retour dans la Cité des Ducs mais en DJ Set cette fois-ci.
Après Territory, ils ont donc poursuivi leur ascension avec la parution de leur premier album Dancehall qui porte terriblement bien son nom. Nous avons pu constater l’ampleur du travail accompli en l’espace de ces deux années. Désormais, reste à savoir quelle suite ils donneront à ce projet. On a eu un premier aperçu le 10 janvier dernier avec le titre « Somewhere » qu’ils ont conçu en collaboration avec le franco-britannique Octavian.
Des univers bétonnés de « Virile » et « Territory » à la verdure de « Heaven », les clips de The Blaze ont également secoué le paysage musical français à travers la vidéo. A la fois simples et efficaces, ils expriment sincèrement le quotidien à travers des plans et un acting exécutés à la perfection pour se caler sur leurs musiques envoûtantes. C’est grâce à ces vidéos et à la qualité de leur EP qu’ils se sont faits rapidement un nom. En effet, avant même la sortie de Dancehall, les deux compères étaient déjà montés sur les scènes de nombreux festivals. L’album leur a permis d’ouvrir d’autres portes comme celles du Zénith de Nantes l’an passé.
Comme dit précédemment, leur long format a confirmé tous les espoirs que les critiques plaçaient en eux dès 2017. « She », « Faces » ou « Queens » ont d’ailleurs intégré la playlist Lemon à la première écoute tant ils sont entraînants. De la route des vacances aux trajets en bus déprimant, ces morceaux ont toujours leur place et apportent leur brin d’espoir et de bonheur. En somme, la musique de The Blaze est peut-être ce qu’il manquait sur la scène électronique française. Elle semble combler un espace non exploré en créant quelque chose de novateur et d’enthousiasmant. On ne s’en lasse pas, même un an et demi après.