Alan Corbel revient avec un second album Like A Ghost Again sorti le 3 mars, il vous le présentera sur la scène du Ferrailleur début avril. Le rennais, remarqué par Les Inrocks Lab l’an passé a accepté de répondre à nos questions. Petite mise en bouche avant sa « release party » sur le quai des Antilles.
Qu’est-ce qui a changé entre votre premier album et celui tout juste sorti ?
Alan Corbel : Tout et rien à la fois… Tout cela s’inscrit dans une continuité, un chemin. Mais la route n’a effectivement pas toujours été droite et lisse ! Ce nouvel album a cela de particulier pour moi que j’ai pris les choses à bras le corps, me retrouvant producteur et co-réalisateur (avec Jean-Baptiste Brunhes), en plus de mon rôle d’auteur-compositeur-interprète. Le précédent était un réel hommage à mon amie Soazig Le Lay (The Milk) ; son ombre et son violoncelle planaient littéralement au dessus de ces chansons. Celui-ci est sans doute moins introspectif même si l’on puise toujours un peu dans ses propres expériences et émotions quand on écrit. Il ressemble plus à une galerie de portraits de personnes et de lieux qui ne seraient pas moi mais peut-être vous ou celui qui m’écoute.
Le titre « That City » tourne sur les ondes de FIP. Si vous deviez décrire ce morceau en une expression, laquelle serait-ce ?
Amour vache ! Qu’il s’agisse d’une ville ou d’une histoire d’amour, on s’inflige parfois des choses absurdes en s’obligeant à rester. Et, malgré tout, on s’inflige aussi des choses douloureuses en partant…
Musicalement, quelles sont vos influences ?
Question toujours compliquée car je n’aurais pas la prétention de faire les choses aussi bien que les chanteurs et chanteuses que j’écoute ; cela étant dit, on essaie toujours de tendre vers ça. Ma grande référence folk est Nick Drake, c’est tout ce que j’aime : douceur et mélancolie, arrangements soignés… Ces dernières années, j’ai beaucoup écouté les albums de Timber Timbre que j’ai eu la chance de voir sur scène à San Francisco, un grand moment ! Pour finir, j’aime la musique pour tout ce qu’elle est, de The Black Angels à Prokofiev, du Velvet à Roots Manuva…
Concernant votre date au Ferrailleur, prépare-t-on une Release Party comme un concert lambda ?
Pour ce nouvel album, c’est un peu spécial. J’ai l’impression de préparer sa sortie depuis un an maintenant alors j’attends impatiemment cette release party. Ce sera sûrement un peu libérateur de remonter sur scène suite à la sortie du disque dans les bacs !
Que vous a apporté votre précédente tournée ? Quelles dates vous ont le plus marqué ?
Comme je le disais précédemment, je prépare cette sortie depuis pas mal de temps dans le sens où je chante tous ces nouveaux titres avec mes musiciens sur scène. En 2016, il y a eu une petite tournée bretonne, des dates à Paris, les Bars en Trans, etc. Mais force m’est d’admettre que Les Vieilles Charrues devant 20 000 personnes était une sorte d’apothéose. Tout était au rendez-vous : public, soleil et tout ça 10 ans après mon premier passage à Carhaix avec Soazic…
Alan Corbel + Robin Foster
Samedi 1er avril au Ferrailleur
Réservations