Style : Chanson française
℗ Initial Artist Services
Sortie : 28 février

Aloïse est sauvage, dans le bon sens du terme, intenable et indéfinissable. Certains d’entre vous l’ont découverte en 2017 avec « Ailleurs Higher » ou encore « Aphone » dont le clip fut tourné sur le terrain de basket multicoloré de Nike à Pigalle. Deux titres qui ont d’ailleurs étonnamment disparu des plateformes de streaming. D’autres ont retenu sa belle prestation dans 120 battements par minute où elle incarnait Eva ou plus récemment, et dans un autre contexte, aux Victoires de la Musique 2020.

« Je n’ai pas envie de choisir quitte à chuter en ayant pris des risques qui voulaient dire quelque chose. »
Extrait de « Dévorantes »

Aloïse sauvage Dévorantes

Désormais, dans sa discographie officielle, seul son premier EP Jimy apparaît avant cet album Dévorantes tout juste sorti. « Jimy » et « A l’horizontale », d’ailleurs joué à la Seine Musicale le 14 février dernier sont également présents sur ce premier opus. Sur celui-ci, la chanteuse, également circassienne, parle principalement d’amour, à sa manière (« Feux Verts », « Si on s’aime »). Le tabou qu’entoure l’homosexualité est également particulièrement présent comme dans « Omowi » ou « Papa ». Ce combat quotidien marque l’album de son empreinte. En marge de ces thématiques, on peut découvrir le morceau « Tumeur » qui évoque un sujet très peu abordé musicalement.

Après l’écoute, nous avons déjà hâte de découvrir le live qui risque d’être particulièrement renversant, à l’image de ce qu’Aloïse nous propose sur scène depuis ses débuts.

Coup de cœur : « Dévorantes »