Paco Tyson, c’est bien le nom de ce nouveau festival 100% musique électronique. Que ce soit des têtes d’affiches internationales, nationales ou mêmes locales, ils auront le même but mi-avril : faire danser les nantais jusqu’au bout de la nuit !
5000 festivaliers sont attendus chaque soir par les organisateurs Discord et C.H.I.C.H.I pour cette édition internationale. En effet, des artistes viendront de Détroit, Tel Aviv, Londres ou encore de la capitale du genre, Berlin. Nantes n’est pas en reste avec ses soirées Chronic, Get Horses ou Sweatlodge. Ce festival saura trouver son public qui s’avèrera plutôt jeune et au fait des soirées électroniques que compte la Cité des Ducs. Quid des novices ? C’est le weekend idéal pour se plonger dans les nuits nantaises !
Titulaire de l’écurie Raar pilotée par Maëlstrom, Discord était déjà dans la place bien avant la hype de la night. Au fil du temps, le Nantais a su épouser les courbes des nouvelles tendances sans perdre sa philosophie, celle d’être sérieux dans ses affaires. La preuve avec ses Sweatlodge, kermesses techno et costumées, affichant sold out avant même d’avoir été publiées sur Facebook. Il nous a accordé quelques minutes pour nous présenter ce nouveau projet.
Comment ce projet est-il né ?
Discord : C’est un projet qui est porté par C.H.I.C.H.I et moi-même, il correspond à notre engouement pour la musique électro. Cela va faire 15 ans que j’organise des évènements et que je fais de la musique mais clairement les 3-4 dernières années ont connu une recrudescence du nombre de soirées à Nantes. Beaucoup de collectifs jeunes ont émergés, on s’est donc dit que c’était le moment pour lancer quelque chose qui les rassemble tous. On a toujours eu en tête de faire un évènement comme ça et à Nantes il y avait clairement la place pour un nouveau festival.
Peux-tu nous expliquer le concept de Paco Tyson ?
La mise en avant des acteurs nantais était essentielle, ils composent une bonne partie de la prog’. Ensuite, on avait pour but d’être assez large musicalement d’où la présence de 3 scènes avec une tête d’affiche dans chaque style. Il y a donc une scène House, une autre Hard un soir et Trance l’autre soir et la dernière qui est un peu plus grande rassemblera la crème de la techno (Ben Klock, Paul Ritch …). L’idée c’était vraiment de rassembler les différents publics nantais, ceux des nuits au CO², des DJ Set à Stereolux ou encore des soirées extérieures. On voulait offrir une programmation électronique large.
Vous avez pour objectif 10.000 festivaliers, comment avez-vous calculé cette jauge ?
Ce n’est pas que de la théorie. Nous n’aimons pas les grands festivals et leurs immenses scènes, c’est pourquoi nous avons deux scènes sous chapiteau de 1000-1200 places (Hard & House). On voulait quelque chose de convivial et garder une taille humaine. Le grand chapiteau fait 3000 places. Il y a des zones extérieures mais s’il pleut l’ensemble du public est couvert.
Et cette jauge paraît réaliste par rapport au public nantais et à la programmation.
Pourquoi La Chantrerie ?
On a pas mal cherché avec la Mairie de Nantes mais ce site est sorti du lot assez rapidement.
Pour le transport, on va mettre en place un service de VTC en partenariat avec le festival avec une fréquence assez importante.
Combien de bénévoles vous aideront dans l’organisation ?
Jusqu’à 200 bénévoles pendant le festival.
Si tout se passe bien, Paco Tyson est-il amené à être reconduit ?
C’est clairement le but pour nous, c’est d’ailleurs ce qu’on a vu avec la Mairie. Ce n’est pas un one shot, on compte installer cet évènement tous les ans.
Un coup de coeur dans la prog’ ?
Pour moi c’est Derrick May, l’un des parents de la Techno. C’est pour nous un honneur de l’accueillir sur notre festival.
Et sinon Ben Klock est l’artiste le plus connu en ce moment.
Globalement on est vraiment satisfait de la programmation. Pour une première fois, ce n’était pas évident de rassembler tous ces groupes. Les gens sont plutôt enthousiastes à l’approche du festival. Au jour d’aujourd’hui nous sommes plutôt confiants !