La Loire, ce point d’ancrage
Nantes, Orléans et Angers ont un point commun : la Loire. Les organisateurs ont souhaité mettre en avant cet atout majeur dans le cadre d’un festival sobrement intitulé Fleuve. En l’espace de trois jours, trois associations nantaise (La Yaye), orléanaise (Novii) et angevine (La Fabrique Musicale) vont donc proposer un festival musical itinérant.
Les nantais pourront donc profiter gratuitement d’une série de concerts le samedi 15 juin au niveau du Jardin de l’Estuaire (Parc des Chantiers). De tous styles et de tous niveaux, les artistes joueront de 15h à 0h. On notera notamment la présence de Maud Geffray que l’on a interviewée* en fin d’année dernière dans le cadre du « Club Nuit » auquel elle participait au Lieu Unique. Les plus motivés pourront poursuivre à l’Altercafé pour l’after du festival !
Se joindra à cette programmation musicale, des ateliers et expositions ainsi qu’un stand de vinyles tenu par Le Disquaire du Dimanche.
Maud Geffray sur les bords de Loire
Ton album Polaar est sorti en 2017, il est issu de ton séjour en Laponie où tu es partie faire un documentaire musical pour le Louvre. Que retiens-tu de toute cette expérience ?
Maud Geffray : Beaucoup de sensations, de bons souvenirs mais aussi des allergies au froid. (rires) On a poussé les choses assez loin, à la limite de ce qu’on était capable de faire à la fois physiquement, mentalement et en terme de timing. On avait un énorme travail à fournir en peu de temps car initialement, on partait là-bas pour le Louvre, pour faire un documentaire musical de 45 minutes. C’était déjà un pari un peu fou, une aventure de dingue, extrême. Musicalement, ça nous a poussé dans nos retranchements !
Depuis que tu as commencé la musique électronique il y a une quinzaine d’années, comment a-t-elle évoluée selon toi ?
Ça a pris une ampleur considérable. Au départ, ce n’était destiné qu’à certaines personnes, c’était un fief très puissant mais cela restait underground. J’ai beaucoup aimé cette période. Comme dans tous les styles de musique, il y a des strates et sûrement plus de nos jours. Maintenant, il y a des écarts immenses entre des projets commerciaux sans saveurs et d’autres projets plus recherchés mais moins diffusés.