Malo, entre pop anglaise et chanson française
Le jeune chanteur franco-australien a pris le temps pour sortir son premier album Be / Être, prendre le temps peut apporter de belles surprises comme ce morceau « Qu’avons-nous fait » en duo avec Jean-Louis Aubert. L’artiste part en tournée défendre son projet qui a reçu d’excellentes critiques depuis sa sortie au mois de juin dernier. Il sera au Ferrailleur pour vous faire vivre une soirée à la fois intimiste et sincère.
Qu’est-ce que tu as ressenti lorsque ton premier album Be / Être est sorti ?
Beaucoup d’excitation ! J’étais vraiment impatient, cela faisait 4 ans que je travaillais dessus. J’ai commencé l’écriture de cet album à 18 ans. Ce n’est pas parce que je manquais d’inspiration, je voulais juste prendre mon temps.
Tu chantes en anglais et en français, d’où le nom de cet opus ?
Le titre « Be / Être » vient surtout du fait que ma vie est scindée en deux pays. Je suis franco-australien. Il a été écrit avec des sentiments français et australiens, c’est pour cela que l’on retrouve l’anglais et le français dans mes chansons.
Pourquoi avoir fait ce choix d’alterner les deux ? Ce ne doit pas être évident.
Cet album est très personnel, cela raconte beaucoup de mes souvenirs de jeunesse comme la rencontre avec ma mère en Australie. Ma vie est comme ça, j’habite autant en Australie qu’en France encore aujourd’hui. Je parle autant en anglais qu’en français au quotidien. Be / Être est ce que je suis, je l’ai écris spontanément en deux langues.
Quand as-tu commencé la chanson ?
J’ai débuté à 7 ans, j’écrivais mes premiers textes. Mon père était guitariste et manager de quelques groupes dans la région normande. J’ai grandi au milieu de tout ça, j’ai vécu une enfance un peu différente, au cœur du milieu artistique. J’ai toujours eu ce besoin d’écrire des choses sur un papier et de tester plein d’instruments.
Tu as fait un featuring avec Jean-Louis Aubert. Qu’est-ce que cette rencontre t’a apporté ?
Cette rencontre m’a apporté beaucoup de confiance en moi. J’étais très timide il y a quelques temps et Jean-Louis l’est ou du moins l’a été également. Quand on s’est rencontré, je revenais d’Australie, je venais de sortir un premier « album » ou plutôt un carnet de textes. C’est avec ça que j’ai été repéré en France. Une réalisatrice d’albums à Paris m’a contacté pour travailler avec moi sur la suite, on s’est donc rencontré dans de grands studios parisiens. Je savais que Jean-Louis Aubert y travaillait de temps en temps, cette réalisatrice l’a contacté pour moi, au cas où … Il a répondu directement et tout est venu de là. Il est venu au studio et on a discuté toute la nuit. Derrière ça, on a passé 4 semaines en studio où l’on a écrit une dizaine de chansons. Ce duo est un peu venu par hasard.
Quelles sont tes influences ?
J’écoute un peu plus de chansons anglaises mais c’est normal il y a plus de contenu à l’international. Après j’écoute de tout, je suis très ouvert. Je n’écoute pas de style particulier, tout se mélange de plus en plus. Dans le futur il n’y aura quasiment plus de barrières entre les genres.
Qu’est-ce que tu aimes dans les live ?
J’ai toujours adoré être sur scène et communiquer avec les gens. Cette passion pour la scène est venue très jeune, on a beaucoup travaillé avec mes meilleurs amis d’enfance qui me suivent depuis le début. C’est une petite famille. Pendant ces 4 dernières années, on a quand même pas mal tourné. J’ai beaucoup tourné en solo également avec Vianney, Cali et Charlie Winston. Après on a intégré la tournée des Insus également.
Si tu devais collaborer avec un artiste, qui serait-ce ?
Je dirais Thom Yorke de Radiohead, c’est un mec qui a une vision artistique extraordinaire. J’ai adoré sa collaboration avec le bassiste des Red Hot Chili Peppers sur Atoms for Peace. Si un jour je peux le rencontrer, ce serait vraiment génial !
Un mot pour les nantais qui te verront au Ferrailleur à la fin du mois ?
Je leur garantis un bon concert, cela viendra du cœur !