7ème vague, un weekend à Brétignolles-sur-mer

Deux soirées en bord de mer, cela s’annonce reposant .. Ce sera pourtant tout l’inverse, la 7ème vague approche et elle risque de tout balayer sur son chemin. Le festival fait office de préambule avant la saison estivale, sa diversité musicale et son lieu en font sa force, espérons que le soleil vendéen soit de la partie.

A quelques centaines de mètres de la mer, le site du festival vous accueillera sur le Parc des Morinières dans un théâtre de verdure idéalement aménagé pour votre confort.
Une petite pause sur la plage avant les concerts du samedi soir, idéal !
Un camping est bien-sûr proposé aux festivaliers, qu’ils aient de la route ou non.

Comme dans la plupart des festivals, les moyens de paiement sur le site sont désormais dématérialisés. Exit les jetons, place aux appli ou autres bracelets à puce. Vous aurez cette année la possibilité de payer vos consommations en téléchargeant gratuitement sur votre portable l’application « Fivory ».

Côté transport, vous pouvez profiter du tarif « grands événements » mis en place par la région des Pays de La Loire, et le réseau TER de la SNCF.
Il vous suffit de vous munir de votre billet pour le festival et de réserver votre trajet dans les gares ou boutiques SNCF des Pays de La Loire ou même en ligne.

On ne parle pas assez des efforts faits par les festivals pour limiter leurs impacts environnementaux. Ainsi, en 2014 la 7ème Vague a envoyé vers les filières de recyclage 6.5 tonnes de verre et 520 kgs d’emballages.

A l’affiche

Tryo
On ne vous présente plus ce groupe emblématique français revenu sur le devant de la scène avec son dernier album.
Les marins vous le confirmeront : naviguer vent debout n’est pas la situation la plus confortable, mais c’est là que l’on reconnaît les bons équipages. Si Vent debout n’est pas un album d’actualité, il est évidemment marqué par le contexte de son écriture et de sa réalisation. Et c’est certainement le plus intemporel des opus de Tryo.
Porteur d’espoir, le groupe a fait réaliser un bilan carbone sur ses tournées, une cohérence dans leurs propos et dans leurs actes.

Wax Tailor
Vous l’avez peut-être manqué en novembre à Stereolux, si tel est le cas, c’est l’occasion de découvrir son dernier album sur scène. Cet opus, il l’a imaginé sur les routes de sa tournée états-unienne que la pochette résume parfaitement.
Plus de 10 ans que Wax Tailor trace sa route sur des chemins de traverse, 4 albums, 2 doubles albums live, près de 600 concerts, souvent à guichet fermé, dans plus de 50 pays, le tout en parfaite indépendance. Aussi à l’aise sur les grandes scènes de festival qu’associé à un orchestre symphonique, la réputation scénique de son groupe n’est plus à faire.

Biga Ranx
On pourrait, sans trop se tromper, qualifier Biga*Ranx de précoce. Influencé par les DJ’s de reggae dancehall ou les rappeurs américains, c’est âgé d’à peine 13 ans que le jeune artiste entame sa carrière musicale.
Après un voyage en Jamaïque, où il fréquente les studios et enregistre son premier album, il fonde son propre soundsystem en 2004. Et là encore, il n’a que 16 ans.
Son album Nightbird sorti il y a deux ans dévoile toute l’originalité de Biga*Ranx : une dub profonde et une voix alambiquée à l’ancienne, résolument mise au goût du jour par le jeune prodige du reggae.
Le premier morceau de son prochain album est paru il y a quelques mois maintenant ; nommé « Liquid Sunshine », il fera tourner la tête des festivaliers !

Madame
LE Dj vous proposera de la grosse techno sombre et puissante pour un set endiablé. Le jeune caennais de 20 ans va tout simplement vous transcender ! Soutenu par la scène électronique internationale, le frenchy a déjà sorti deux EP’s sur le label berlinois GND Records. Berlin étant la capitale de la techno mondiale, cela s’annonce de bon augure. Il a fait sa première scène en décembre dernier chez nos voisins rennais aux Transmusicales, il est depuis passé par Les Zeclectiques / collection Printemps. Il a de l’avenir nous dit-on.

General Elektriks
General Elektriks est le projet du français Hervé Salters, pianiste spécialisé dans les claviers vintage/ compositeur/ chanteur/ producteur. Mêlant le funk, la pop à l’ancienne et les rythmes hip hop dans son home studio de la Baie de San Francisco, Salters a sorti 3 albums sous le nom de General Elektriks: ‘Cliquety Kliqk’ (2003), ‘Good City For Dreamers’ (2009) et ‘Parker Street’ (2011).
Présent notamment sur la scène des Escales en 2016, le créateur musical qu’il est tâchera de vous surprendre comme la musique le surprend lui-même.