Le spectacle plus vivant que jamais !
Le Théâtre de Saint-Nazaire, que l’on doit désormais appeler Théâtre Simone Veil, annonce sa programmation 2019-2020. Tenez-vous bien, on va en voir de toutes les couleurs ! Entre pièces de théâtre, concerts, danse, opéra et spectacles circassiens le Théâtre de Saint-Nazaire se voit démultiplié. Nous vous proposons une liste non-exhaustive des spectacles qui ont retenu notre attention.
Le journal d’un disparu, mis en scène par le belge Ivo van Hove, raconte l’histoire d’amour passionnée entre un slovaque et une jeune gitane de 38 ans sa cadette. Dans ce huis clos, les sentiments déchaînés des deux amants seront la source d’un opéra électrisant.
La comédie de Caen propose un spectacle qui nous ramène aux origines du cinéma. Avec M comme Méliès la compagnie offre à l’occasion de Saut-de-Mouton (rendez-vous familial du Théâtre sur la période des vacances de la Toussaint) le récit des tous premiers films. A travers le prisme du génial réalisateur du Voyage dans la Lune, partez à la découverte des inventions du XIXe !
Dans un autre registre, le joueur de oud Dhafer Youssef se produit en compagnie de trois comparses pour livrer un concert captivant, ode à l’amitié.
Les oiseaux sont désormais autorisés à rentrer dans le Théâtre. Ou du moins c’est ce que l’on pourrait croire en assistant au sublime spectacle de Chloé Moglia, L’oiseau-lignes. Ce « poème sonore et graphique » emmène l’acrobate dans les airs, sans filet. Accompagnée du saxophone de Marielle Chatain, elle remet en cause nos conceptions du lourd, du léger et de l’apesanteur.
Le spectacle le plus décalé de la saison est sûrement celui-là : Waveparty. Plus qu’une simple représentation, c’est une danse participative. La compagnie havraise Le Phare vous apprend des pas durant un atelier qui sont à reproduire sur scène le soir venu (inscriptions nécessaires au préalable). Les danseurs amateurs tournent en dansant autour du DJ, exécutant les mêmes mouvements chorégraphiés. Véritable « lâcher-prise », Waveparty saura divertir tous les publics !
La même compagnie nous propose un spectacle d’un genre différent. Dans Cocagne, les danseurs qui évoluent sur scène nous semblent étrangement familiers. Et pour cause ! Ils imitent notre quotidien de selfies et d’apparences, faisant une critique de ce monde d’images.
Mélanie de Biasio à la flûte et au chant nous livrera un concert jazz d’une grande sensibilité. Entourée par d’autres musiciens, la chanteuse italo-belge envoûtera son monde avec son dernier album, Lilies.
Place à l’ONPL ! Le fameux orchestre se produit ici dans des circonstances particulières. En effet, il vient accompagné de Lambert Wilson qui remettra au goût du jour le répertoire de Kurt Weill.
Ensuite, car nous sommes en pays nazairien, le Théâtre s’offre un spectacle dédié à la région. Nous venons de trop loin pour oublier qui nous sommes est une performance d’Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin. Ce spectacle raconte l’histoire de Saint-Nazaire avec ses habitants et ses paysages, son port et son ciel. A ne pas manquer pour les amoureux du territoire !
Le nouveau cirque est bien présent cette année avec notamment Minuit, un spectacle mis en scène par Yoann Bourgeois. Il cherche dans ses représentations « le point de suspension », l’équilibre parfait de la balle du jongleur, juste avant qu’elle ne retombe. Une recherche du présent absolu poétique et moderne.
The Pajama Game est une comédie musicale portée entre autres par Richard Adler et Jerry Ross. Dans l’Iowa des années 50, une usine de pyjamas connaît une période de crise. Les salariés réclament une augmentation tandis qu’un nouveau directeur exécutif est nommé. Une histoire d’amour entre une des salariées et le directeur débute en musique, dénonçant avec humour le monde de l’entreprise.
De la danse maintenant avec le spectacle Dance Me des Ballets Jazz de Montréal. Un spectacle en hommage à l’immense Léonard Cohen.
Jamie Adkins nous livrera une performance clownesque drôle et attachante avec Espièglerie. Sur scène, nous verrons l’histoire touchante d’un clown triste qui fait une rencontre. Petit à petit il se redécouvre drôle et plein de malice, pour notre plus grand plaisir.
Avez-vous déjà entendu parler du Jeune noir à l’épée ? Sans doute que oui, ce tableau de Pierre Puvis de Chavanne ayant une assez grande renommée. Ici pas d’exposition du tableau mais un concert. Celui d’Abd Al Malik, qui, entouré de quatre danseurs, nous livre son dernier live. Son album du même nom est un récit élégant et puissant du cheminement d’un jeune noir dans l’Europe moderne.